L’automne et l’hiver peuvent être des mois difficiles pour vos tout-petits aux prises avec un rhume, un mal de gorge ou une toux. Les maladies qui, si chez un adulte peuvent se résoudre en quelques jours, chez les enfants peuvent durer jusqu’à 2-3 semaines.
La conséquence pour eux est de la fatigue, des étourdissements, de l’inattention et une mauvaise performance à l’école jusqu’à de longues périodes d’absence, alors que pour vous les parents, un rhume se traduit souvent par des semaines d’insomnie marquée par la toux de vos petits héros.
Que pouvez-vous faire pour prévenir un rhume ou les aider à se sentir mieux ? Quel est le rôle de la nutrition ? De 3 à 10 ans, la recette est la même.
Commençons par la prévention. Quel est le régime alimentaire le plus correct pour éviter la maladie ?
En général, les mêmes considérations s’appliquent à tous, jeunes et vieux. Vous devez manger sain et varié comme une arme de prévention : pâtes, protéines de poisson, poulet, dinde, viande rouge deux fois par semaine, en particulier les fruits et légumes pour le contenu en vitamines, antioxydants, polyphénols, pour la même raison aussi l’huile d’olive.
Pouvez-vous énumérer trois aliments qui aident à prévenir ou à soulager les symptômes du rhume ?
Les bleuets, par exemple, contiennent des anthocyanines, des aspirines naturelles qui aident à soulager les symptômes du rhume, à améliorer la fonction des capillaires et des petits vaisseaux dans la gestion de la congestion par le refroidissement des muqueuses, à améliorer la microcirculation des muqueuses enflammées à la suite du froid. Ensuite, il y a l’orange, source de vitamine C, qui a une action antihistaminique mais qui renforce aussi le système immunitaire. Enfin, il y a les probiotiques, dont la consommation, selon des recherches publiées en 2009 dans Pediatrics, joue un rôle clé dans la prévention du rhume, mais aussi dans le processus de guérison.
On parle souvent d’aliments qui augmentent la production de mucus ou qui au contraire aident à l’écrémage des muqueuses. Est-ce que c’est exact ?
Je ne pense pas qu’il y ait des aliments qui doivent être tenus responsables, mais plutôt qu’il est nécessaire d’assurer une bonne hydratation. Si un enfant a une grosse rhinorrhée, c’est-à-dire une sécrétion nasale, il perd beaucoup de liquide, il doit donc boire beaucoup d’eau et il en va de même en cas de fièvre ou de diarrhée.
Le conseil est donc de boire beaucoup….
Pour les enfants, boire est peut-être plus important que chez les adultes, car ils se déshydratent beaucoup plus rapidement car la relation entre la surface externe, la peau et la masse corporelle est plus grande que chez l’adulte, de sorte que la possibilité de dispersion d’eau est plus grande.
Mais combien d’eau ?
Cela dépend de l’âge. L’important est d’augmenter l’approvisionnement en eau lorsque l’enfant est malade, avec au moins 3 ou 4 verres de plus que la quantité d’eau que l’enfant boit normalement.
Et quand il s’agit de thé et de tisanes, quel est le meilleur choix ?
Le thé se donne de préférence après l’âge de 12/13 ans et il en va de même pour le café. Les deux sont des substances nerveuses ayant un effet sur le système nerveux central. Les enfants, s’ils en consomment, ayant une mauvaise maturité des systèmes métabolisants peuvent souffrir d’insomnie ou de tachycardie plus facilement qu’un adulte. Quant à la camomille et aux tisanes, elles peuvent être données sans problème à partir de 3 ans, en ajoutant peu de sucre. Nous pouvons alors profiter de l’occasion pour offrir à notre bébé du jus d’orange, mais en évitant les jus et les oranges.
Existe-t-il des tisanes qui aident à dissoudre le mucus ?
Il n’y en a pas, disons que les tisanes d’eucalyptus aident à ouvrir le nez, car elles ont des effets balsamiques. C’est le même principe pour lequel on fait la suffocation ou l’aérosol : l’inhalation de substances balsamiques aide à améliorer la capacité respiratoire.
Le miel peut-il aider contre le rhume ?
L’efficacité du miel ne vient pas tant de la nourriture elle-même que des huiles balsamiques volatiles des plantes dont il provient. En parlant de rhume ou de toux, il est conseillé de prendre le miel d’eucalyptus.
Revenons maintenant à la nourriture : certains d’entre eux, comme l’ail, l’oignon, le germe de blé, le millet, la sauge, le céleri, les baies, les fraises et les châtaignes, ont des propriétés curatives. Est-ce que c’est le cas ?
En ce qui concerne les baies et les châtaignes, c’est en partie le cas des amidons, des oméga 3 et de la vitamine C. Pour l’ail et l’oignon, il existe quelque chose dans la littérature scientifique, même si le problème réside dans les quantités : il n’est pas normalisé et compris, par exemple, combien d’ail doit être donné pour avoir un effet positif sur la respiration et la sécrétion.
Quel est le régime alimentaire le plus approprié en cas de maladie ?
Dans la phase aiguë, il est préférable de suivre un régime basé sur des aliments simples, peu transformés, afin de ne pas soumettre l’organisme à un stress digestif.